Pour la saison d'exposition 2016, les photographes de la collection Sebastian Köpcke et Volker Weinhold ont été invités à mettre en lumière, par la photographie, des objets de la collection d'histoire naturelle.
Mardi 1er mars 2016
Le titre programmatique donne un thème qui permet les interprétations les plus diverses. Dans des images mises en scène, les préparations animales, parfois plus que centenaires, reprennent vie. Les photographes observent les différents acteurs avec tendresse, humour et sens de l'humour. La combinaison avec des objets sélectionnés du musée d'histoire de la culture a permis de créer quelques arrangements complexes qui se veulent être un hommage aux natures mortes de chasse et de cuisine de la Renaissance et de l'époque baroque. Le regard mélancolique sur le devenir et la disparition, sur le cycle éternel du "manger et être mangé", s'avère être une belle apparence. En effet, les animaux sont pour la plupart morts depuis une centaine d'années, mais c'est justement grâce à cela qu'ils ont atteint l'immortalité muséale - préparés avec art avec des yeux en verre, un squelette en fil de fer et de la sciure de bois.
Dans la même veine, les femmes de la cuisine de l'abbaye ont été sollicitées pour être photographiées. Dans un sens très profane, elles sont les bons esprits qui agissent en grande partie dans l'ombre, donnent une structure à la journée et assurent en même temps la variété culinaire. Les deux artistes ont déjà eu l'occasion de se réjouir de leur art culinaire à de nombreuses reprises. C'est avec un plaisir tout particulier qu'ils ont pu immortaliser la bonne humeur de l'équipe de cuisine.